Samedi 17 septembre: de Mgarr à Lampedusa
A 14h. nous quittons Mgarr pour un parcours de 118 miles. Nous longeons la côte ouest, très accidentée, et mouillons 9 miles plus loin dans la petite baie de Derja, entourée de hautes falaises abruptes, et protégée par Fungus-Rock .
Baie de Derja et Fungus- Rock
18h nous repartons et mettons le cap sur Linosa, petite île avant Lampedusa.
Dimanche 18 septembre, 7h du matin, nous débordons l'île, très verte au sud puis brutalement escarpée et aride. C'est une île volcanique.
Il existe un petit port mais n'ayant aucune indication sur les profondeurs et comme il nous semble qu'il y ait peu d'eau nous décidons de ne pas nous arrêter.
Quelques heures de voile puis le vent tombe a nouveau et nous terminons au moteur.
A 14h. nous mouillons dans l’avant port de Lampedusa puis, le vent devant forcir, nous cherchons une place que trouvons finalement sur le seul ponton disponible. Bien nous en a pris car le vent soufflera force 7 le lendemain et les deux bateaux restés au quai dans l'avant port sont malmenés (sans risque majeur toutefois).
Ce choix nous a aussi permis de faire la connaissance de Nicolas et de sa compagne Véronica ainsi que de Marco et son amie Claudia. Nicolas est le responsable du bateau de plongée du Scuba Libre et Marco son moniteur.
Apéritifs et diners ensemble agrémentent notre escale.
Mercredi après midi, les immigrants clandestins brûlent une partie du centre de détention et manifestent dans les rues. La présence policière est alors importante mais malgré quelques échauffourées reste plutôt pacifique.
A part cela l’île est très calme, agréable et touristique avec de très belle plages.
Lampedusa: le port
Lampedusa: la plage 
Lampedusa:
Bateau de plongée du Scuba Libre 
Nicolas
Coup de vent
Jeudi 22 septembre: Lampedusa ( italie) – Mahdia (Tunisie)
A 16h. nous partons pour une étape de 88 miles, dernière grande étape 2011 qui doit nous conduire sur la côte Tunisienne.
Deux heures de voile puis le vent tombe et la mer devient d’huile.
La nuit passera rapidement car nous devons faire une veille attentive en raison des nombreux bateaux de pêche en mouvement . Chalutiers traditionnels sur Lampedusa puis pêche au lamparo au large des côtes Tunisiennes.
Chalutier Italien 
Vendredi 23 septembre, 7h du matin, nous nous amarrons ancre à l'avant et cul à quai à Mahdia, deuxième port de pêche Tunisien, devant le bureau de la police des frontières.
Les formalités administratives, police et douane, sont rapidement effectuées sur place et avec une extrème gentillesse. Nous ne paierons le port que le lendemain (7dinars la nuit, soit 3.5€.On peut se passer de l'eau et de l'electricité pour ce prix là).
Située à 200km de Tunis, sur une presqu’île rocheuse, Mahdia est une ville authentique oû le tourisme reste discret et n’a pas encore pris le dessus sur la vie locale.
Il fait bon flanner dans les ruelles de la Médina à l’ambiance très colorée.
La population est charmante. Partout on vous parle gentiement, on vous souhaite la bienvenue et la conversation s’engage.
Le matin la vie sur le port est très animée avec l’arrivée des bateaux de pêche. Il existe aussi un antique port, Punique, taillé dans le calcaire prés duquel s’étend un immense cimetière dont les tombes s’étalent sur la colline.
Mahdia: le port de pêche
Mahdia: Port Punique et Cimetière marin
Mahdia: cimetière marin
Mahdia: vieux fort
Mahdia: joueurs de Belote
Mahdia: coiffeur de la médina
Madhia: Femmes Tunisiennes
Mahdia: ancienne partie du port
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